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Messages recommandés

  • 1 year later...
les millevaches 1973, pas de neige au programme mais un bon froid à faire palir un pingouin. j'avais 16 ans à l'époque et je roulais en "KREID " RS SVP pour les connaisseurs. Départ de ma petite ville sur la N7 (souppes sur loing) et la route seul pour quelques heures afin de me rendre à cette fameuse concentre dont parlais les roules toujours. Je me souviens de mon arrivée et de l'accueil de l'organisatrice avec un bol de potage bien chaud et les retrouvailles avec des copains de la région (christianl et sa bonnie, l'an2). Une petite anecdote, sur le retour mes mains étaient tellement gelées que je me suis arrêté dans un bar de village comme il en existait à l'époque. La brave dame qui tenait ce rade en me voyant transis de froid m'a conduit dans sa cuisine pour me passer les mains sous l'eau froide avant de m'offrir un petit dej au coin de la cuisinière. C'était simple, chaleureux et sans aucun doute un merveilleux moment. Reste que les Millevaches ont été pour moi un très bon moment avec des motards (es) qui partagaient une même passion, la moto, et un même esprit, la liberté. Je serai avec vous en Décembre 2009.
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  • 4 weeks later...
Ben voilà, je m'y recolle avec grand plaisir pour ma deuxième édition en attendant de lire d'autres récits.
Je vous prépare la cuvée 74 qui aura été ma dernière.

En attendant c'est parti pour 73...

Voilà deux ans que je suis venu pour la première fois aux « Millevaches ».

1972 a été pour moi une année charnière et bien occupée, avec un empêchement dans le calendrier pour pouvoir participer à l’édition Limousine de 72.

Je l’ai remplacée par une autre hivernale tout aussi attrayante qui est les « Choucas » en Belgique, à Marcinelles (à côté de Charleroi).

J’y suis allé en compagnie d’une bonne délégation de l’AAMA, avec des machines telles que Ratier L7 attelée (celle du Près. Patrick Négro), Norton 16 H, Zundapp K600 attelée, Renée-Gillet 750 attelée. Bref, rien que du beau et du lourd.

Une p’tite virée estivale également avec les « Chamois » que j’ai moins appréciée.



Toujours est-il que nous voilà en 1973 et que la date approche. Depuis six mois j’habite dans le Berry, à Charenton du Cher. Comme je dispose d’un vrai garage à la campagne, je l’ai rempli avec une Terrot 350 HCTL de 1951 et une RGSTA de 1957. Et puis toujours la D 75 (je ne l’ai vendue qu’en 2005 !).

Pour cette édition je choisis la 500 RGST qui est un bon percheron pépère.

Chargement classique avec de l’outillage en nombre dans les sacoches. Toujours le sac à dos sur le réservoir et la guitoune sur le porte bagages. Le gabarit de cette moto est autrement plus logeable que celui étriqué de la petite Motobécane.

Départ le vendredi midi en direction d’Issoudun car je me suis inscrit au MC Exoldunum dès mon arrivée dans le Berry. C’est également une annexe de l’AAMA avec son président local qui est Dominique Giraudet, un personnage haut en couleur et sympathique en diable qui se donne à fond dans les « avant 14 ».

Je viens prêter main-forte à lui et son équipe pour accueillir dans les locaux du MC toute une bande de joyeux parisiens (dont des gars et filles du MCBN pour ceux qui s’en souviennent) qui vont débarquer en soirée et tard dans la nuit.

Nos locaux d’hébergement sont plutôt spartiates. Le MC est établi dans une ancienne tannerie en sortie route de la Châtre. Il s’agit de loger tout ce beau monde dans l’ancien séchoir à peaux qui est ceinturé de murs de briques ajourées pour bien ventiler. On a disposé des bancs côte à côte, des planches sur des parpaings, de la paille par terre et on attend les « Loulous » parigots !

Au fur et à mesure qu’ils arrivent, ce sont des retrouvailles avec d’anciennes connaissances et de nouvelles têtes ravies d’être là.

Soirée arrosée à la bière, premières séances de bricolage, et tout le monde au lit.

Notre séchoir bien « ventilé » nous glace et bien vite tout le monde se retrouve par terre à se serrer pour se tenir au chaud.

Nuit à chier. Peu de monde a pu dormir. Le thermomètre a dégringolé à -14 et le matin dévoile les machines couvertes de givre. Démarrages difficiles, mais personne ne songe à se plaindre.

Notre président local a sorti une machine originale préparée à la hâte et qui est un croisement d’une Allemande qu’aurait fauté avec une Française. Ce farfelu a monté un moteur de Motobécane 125 D45 dans un cadre de MZ banane et il a baptisé le tout « Motobeczède ». Et là-dessus il grimpe avec sa femme et les bagages !

Rappelons-nous qu’à c’tépoque on pouvait se bricoler toutes sortes de bitzas et qu’on ne s’en privait pas. C’est surtout dans les hivernales qu’on voyait apparaître des engins improbables sur lesquels avait souvent été greffée une troisième roue façon side pour tenir sur la glisse. Personne ne s’occupait de savoir s’il fallait ou non passer aux Mines. Du moment que c’était original, que ça roulait, qu’on pouvait mettre des bagages et de l’outillage, c’était conforme à l’esprit.

Nous voilà donc partis tous en ribambelle pour les 200 kms qui nous séparent du rassemblement. Direction La Châtre et Boussac avec premier arrêt casse-croûte au pied du château. On est tous frigorifiés. Temps clair et froidure à -10°. Dans le bistrot où nous avions fait halte, nous avons fait main basse sur une pile de vieux journaux et chacun s’est calfeutré « à l’ancienne » en se faisant des plastrons de feuilles sur le torse et les cuisses. Méthode très efficace et économique que j’ai souvent renouvelée par la suite.

En quittant Boussac, on se sépare en deux groupes : les plus rapides et les plus lents. Je reste avec le prèsident et sa Motobeczède qui ne m’inspire guère confiance. Les cotes se montent à 35-40 à fond de seconde, les reprises sont laborieuses et en descente c’est l’envolée à 80-90 dans un boucan d’enfer. Lui est aux anges et sa femme recroquevillée contre lui. J’ai voulu prendre en charge une partie de leur matériel (voire même sa femme), mais ils y sont farouchement opposés. « C’est un test » qu’il me dit. Et un test ça se fait complètement ou pas du tout.

N’empêche que c’est ma pétoire qui donne des signes de fatigue et se met à ratatouiller salement jusqu’à l’arrêt complet. On met pied à terre, contrôles divers, coup de kick et ça repart pour cinq kilomètres. Re-belote de panne merdique et aléatoire. Arrêt dans un garage et le gars de me dire « vous avez une prise d’air au moins sous votre sac à dos ? » Il a raison le bougre ! depuis Boussac où j’ai retendu la sangle de mon sac qui se faisait la malle, ça merdouille car je bouche le trou d’évent du bouchon de réservoir. Résultat je tombe en panne sèche avec le réservoir plein. Je préfère cela à une vraie panne vicieuse.

On passe Chénérailles et Aubusson où on ravitaille. Pas de neige ni verglas dans la montée sur le Plateau après Felletin. Le vaillant petit D45 tient bien le coup et mon gros monocylindre n’est pas à son allure optimale mais c’est bien qu’on soit ensemble.

Enfin nous arrivons en début d’après-midi et la véritable fête peu commencer. La Motobeczède est dans son élément et nous autres aussi. On plante les tentes tant qu’il y a encore de bons emplacements, on file aux inscriptions et aux médailles et chacun se met en quête de copains perdus de vue.

Des équipages se mettent en route pour monter au plus haut du Plateau et puis nous rentrons au camp pour y raconter des histoires interminables qui nous tiennent jusque tard dans la nuit tombée.

Demain sera déjà sur la route du retour avec un rendez-vous pris pour dans un an.



Et ben figurez-vous qu’en fin de récit je n’ai toujours pas retrouvé le lieu exact où se déroulait cette édition 73 ?? Naufrage de l’âge qui me bouffe le méninges et qui me fout en rogne.

71 était à Meymac, 74 à Saint Setiers (récit à venir) mais 73 ??

Je suis à peu près sûr que ce n’était plus à Meymac. Peut-être à Millevaches même.

Y’en a bien qui doivent s’en rappeler.
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Salut Fabrice,
Merci de me rafraîchir la mémoire des lieux. Je pensais être allé à St Setiers uniquement en 74. je me souviens parfaitement du calvaire (en réalité une Croix de Mission) à la croisée des routes en haut du village, de la petite chapelle dans le taillis et de la fontaine un peu plus loin dans le sous-bois. J'y suis même retourné cet été avec ma Bullet pour discuter le coup avec le patron du bistrot qui n'est autre que le fils du patron d'alors.
Le terrain où l'on plantait les tentes est à présent une sapinière bientôt à maturité d'abattage (il leur reste 2 mois pour dégager "notre" terrain et tout remettre comme avant
Je n'étais pas à l'édition 72. Où a-t-elle eu lieu?

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Limobull a écrit:

Et ben figurez-vous qu’en fin de récit je n’ai toujours pas retrouvé le lieu exact où se déroulait cette édition 73 ?? Naufrage de l’âge qui me bouffe le méninges et qui me fout en rogne.

Je n'étais pas à l'édition 72. Où a-t-elle eu lieu?


Bon, si ça peut te rassurer, moi aussi je perd un peu la mémoire....., m'enfin,
ayant partipè à toutes les années ( facile pour moi car je suis de Meymac....)
je crois bien qu'en 1972 c'était à Meymac, je pense que c'est l'année ou l'armée nous avait fillè des tentes, (je dis bien des tentes, pas des tantes, je précise quand même car pas mal des gars, et surtout des filles du club ont l'esprit mal tourné, et je n'aime pas me faire chambrer, comme on dit....), voilà mais je suis pas sûr à cent pour cent....) en tous cas, merci à tous pour vos récits......
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