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Messages recommandés

  • 3 years later...
Et hop ! Attention, roman inside ! (bon courage ! )


Chapitre I
Bon, faut situer le contexte, planter le décor, préciser l’époque, cibler les personnages. Sinon, il y a risque de confusion, de méprises, voire même de malentendus…

Or donc, soyons précis, ça se passait aux environs d’il y a approximativement fort longtemps, tellement longtemps d'ailleurs que les personnages d’une célèbre bande dessinée en étaient à peine à leurs débuts en bicyclette. Mais entre la BD et la grande fresque historique que vous allez découvrir, les analogies sont flagrantes, autant en ce qui concerne les conversations que les lieux...

A une petite nuance près toutefois, les saillies du genre "Je vais tous vous pourrir ! " n’étaient pas trop habituelles. Certes, on se tirait bien une petite bourre de temps en temps, mais en cette période florissante du renouveau de la motocyclette, l’essentiel des conciliabules portait plus sur les motos elles-mêmes que sur les motards.

" Y a rien de mieux qu’ma T20, sûr qu’en montant un carénage, je les suis avec leurs grosses bécanes ! ",
" Y a pas une Ducati qui dépasse les 10.000 Kms ! "
" 67 chevaux qu’elle fait la Quatre pattes, t’imagines la puissance ! "
" T’es content de ta V700 ? Ca doit être un peu mou après la Kawa H1R ? "
" Quoi, une Gush Khun ? T’as vu le prix que ça coûte, et ça doit casser tout le temps ! "
" Bof, une BM, c’est une bécane de vieux ! "
" C’est un choix, soit tu mets le prix dans une japonaise, soit tu mécaniques sur une Anglaise ou une Italienne ! "

Le café de la gare à Enghien les Bains était le rendez-vous du MC95, seul moto-club à des lieues à la ronde (les lieues d’époque tenaient compte du nombre de motards au kilomètre carré, autant dire que ça chiffrait lourd), bref, c’était le seul endroit du Val d'Oise où pouvaient se rencontrer tous les samedis soirs les quelques 2 ou 3 douzaines d’individus qui n’avaient pas choisis pour se déplacer une Deudoche, une 4L ou même une vieille 4CV.

C’est là que naissaient toutes les idées de sorties. Enfin, des naissances bien régies et réglementées, pas question de partir au hasard. Les dates d’un calendrier bien garnies suffisaient. On commençait avec les courses de côte du début de saison (Méru, Lapize…) on enchaînait avec les concentrations, les Grand prix, courses diverses, etc. pour finir en décembre où avait lieu le pendant français des mythiques Eléphants, la concentration des Millevaches !

Les Eléphants, pour moi, alors modeste étudiant, c’était un peu trop, en terme de temps et de budget. Mais les Millevaches, en un week-end c’était possible !
J’avais entendu parler de la première édition, l’année précédente. Une vraie Bérézina, seules quelques dizaines de motards avaient réussi à relier le point d’arrivée. Des centaines d’autres étaient resté bloqués dans les routes enneigées. Bref, ça donnait envie...
Il fallait préparer sérieusement l’affaire, sachant que je devais faire le trajet seul, j’avais cours le samedi matin, et tous les membres du club, prenaient la route de bonne heure.

Du côté machine, je n’avais pas la possibilité ni les moyens de faire grand-chose, hormis
mettre de l’essence, graisser la chaîne et vérifier les pressions. Toutefois la lecture de mon hebdomadaire préféré m’avait appris une astuce utile en cas de neige. J’avais donc préparé une demi-douzaine de bouts de chaîne, coupés à la bonne longueur et assortis de boulons adéquats pour les fixer autour du pneu arrière. Pour l’avant, j’avais pris une pelote de grosse ficelle. Et comme je n’étais pas du tout sûr du résultat, j’avais également prié pour qu’il n’y ait pas trop de neige.

Côté équipement du pilote, là, c’était du sérieux. Bien entendu, il n’existait pas de doublures miracles garnies de Goretex, de poignées chauffantes ou autres artifices modernes. Il fallait faire avec les moyens de l’époque.

Ce fut donc, sous-vêtements de montagne (maillot à manches longues et caleçon long), une bonne chemise genre bûcheron, un jean, un pull bien chaud, mais pas trop volumineux non plus, un blouson de cuir et par-dessus tout ça, veste et pantalon de Barbour. Je ressemblais donc plus à Bibendum qu’à Giacomo Agostini ou Mike Hailwood.

Pour les mains, sous gants en soie, gants d’été et moufles par-dessus (ben oui, rien que ça !). Mes bottes étant un peu grandes, pour protéger mes petits petons, des chaussettes normales, doublées par une paire de chaussettes de ski à l'épaisseur savamment calculée. Le truc, comme pour le reste du corps, c'était de multiplier les couches, tout en n'étant pas trop compressé pour laisser passer un peu d'air en les différentes épaisseurs.

Et enfin pour compléter le casque Cromwell, une mentonnière en cuir, qui me couvrait depuis le haut du cou jusqu’aux lunettes Climax. Inutile de vous dire qu’une fois installé sur la moto, je tenais bien droit dessus.

Et les bagages me direz-vous ? Strict minimum ! La sacoche de réservoir peinait à contenir un petit duvet. En forçant un peu, j’arrivais tout juste à y glisser une brosse à dent, un mini casse-croute et une carte. Enfin, j’étais prêt à partir !

Deux jours avant le départ, l’un de mes copains me téléphone pour savoir si je ne voudrais pas prendre une passagère....

" Euh… Moi, emmener une gonzesse ? Euh… elle est comment physiquement ? Non, enfin, je veux dire, elle a déjà fait de la moto ? Parce que moi, j’essore sévère la poignée et je m’arrête juste pour faire le plein ! Faudrait pas que ça soit une délicate, une sensible, une petite nature ! Faut qu’elle sache sur quels repose-pieds elle va poser ses bottes, enfin si elle en a ! Ah bon, c’est une habituée... Et tu l’as prévenue, elle n’a pas peur ? Faudra pas qu’elle l’ouvre non plus, hein ? Bon alors, ok ! "

( A SUIVRE… )




Chapitre II
N’empêche que moi, fougueux et temporairement célibataire, emmener une fille sur la selle de ma moto à moi, ça me rendait un tantinet frétillant. Même si je n’avais pas encore vu la demoiselle en question.

Le lendemain, j’en parlais à un de mes copains…

" Ah oui, je la connais, celle-là, c’est la copine de Nanard ! "

Là, ça coupait court à tous mes… euh on va dire… idées, Nanard, je le connaissais un peu, donc, si c’était sa copine… Mais d’ailleurs, qu’est ce qu’il entendait par copine ? Bof, dans le doute, valait mieux s’abstenir et concentrer ses pensées sur la préparation psychologique de l'évènement !

Après une matinée de cours, suivis d'une attention un peu légère, l’heure du départ arriva. Un peu curieux, je passai récupérer la demoiselle. Petite, ni jolie ni moche, mais douce et gentille. Mais pas question de se laisser attendrir, je mettais tout de suite les choses au point :

" Bon, il est 14 heures, on a 500 bornes à faire, on va arriver de nuit, se les geler, ça va être très dur, tu vas avoir froid, la trouille, mais je ne veux pas entendre un mot ! "

Nan, mais, qui c’est qui commande !

Aussitôt dit, aussitôt fait. Traversée de Paris, le seul petit bout d’autoroute qui existait à l’époque et ensuite au plus court, nationales, et départementales, direct vers Meymac en passant audacieusement par le plateau de Millevaches.

Pas trop de monde dans et aux alentours de Paris, on roule sans problèmes, on trace la route uniquement ponctuée par les arrêts essences, et on repart. Ma passagère, n’a pas proféré un son. Faut savoir les mater dès le départ !

Cependant vers 17 heures, me voilà pris d’un élan de pitié. Sur les routes campagnardes, on commence à se refroidir sérieusement, la température flirte généreusement avec les degrés négatifs, et je commence à me demander si en mettant mes diverses couches de gants, je n’aurais pas oublié quelques doigts à la maison. Coté bottes, pas mieux ! Du coup en traversant un village, pensant à mes doigts disparus et aussi à ma passagère (ou déjà, j’étais trop bon !) bref, je décide de m’arrêter devant un bistrot.

" Un bon gros chocolat bien chaud, ça te dirait ? "

Pas la peine d’attendre la réponse, je lis dans les yeux de la pauvre malheureuse frigorifiée, un message subliminal de soulagement.

" Oh oui. Oh oui, je suis gelée et en plus… j’ai une envie pressante ! "

Au milieu des autochtones qui nous regardent comme des extra-terrestres, nous faisons donc une pause d’une demi-heure (je contrôle le timing, faut pas déconner non plus !)

On reprend la route, il fait de plus en plus froid, mais ma tenue de Bidendum s’avère à peu près efficace, et ma passagère couverte d’un demi douzaine de pulls ne grelotte presque pas trop. On approche du but.

Alors qu’un frileux soleil s’évanouit, les routes sont désertes, pas un tracteur, pas une charrette, et… pas une moto ! Moins d’une centaine de kilomètres à faire …

On attaque la montée vers le célèbre plateau, tout ne se présente pas trop mal, sauf que… Breuuuuuuu… Pouf ! Tout d’un coup plus rien. La Ducat s’éteint !

( A SUIVRE… )



Chapitre III
Bigre ! On est en pleine cambrousse, à des kilomètres de toute civilisation, et mes compétences mécaniques sont extrêmement limitées !

J’entreprends les vérifications les plus sommaires (heureusement sur une Mark III, tout est très accessible), essence ok, filtre à essence ok, bougie… euh bougie, pas d’étincelles ! Damned ! Côté carbu, j’aurais pu déboucher un gicleur ou quelque chose dans le genre, mais là, allumage, j’y connais rien !

Aïe ! Je m’assois anéanti à côté de la bécane. Que faire ?

C’est le moment que choisit ma passagère, sans doute dans un élan de compassion, pour s’approcher et me passer un bras autour du cou. Aïe ! (bis) Les choses se compliquent encore plus ! Que faire ? (bis itou)

Le coup de la panne ! Bon sang, mais c'est bien sûr ! Elle a cru que je lui faisais le coup de la panne ! Mais… heu… on est vraiment en panne !

Ce n’est pas que je sois insensible au tendre geste de la demoiselle, mais je garde les pieds ou plutôt en l’occurrence les fesses sur terre. Je profiterais bien de la situation, mais je me vois très mal rester plus longtemps ici, même en douce compagnie dans un endroit perdu avec une température qui descend allègrement en dessous de zéro ! Et avec ça, la nuit s’épaissit ! Faut trouver une solution !

J’en suis à ces considérations mécanico-amoureuses quand, du fin fond des montagnes auvergnates se fait entendre un bruit qui au fur et à mesure de son approche ressemble furieusement à un bruit de moteurs à deux roues. Alléluia ! Serions-nous sauvés ?

Effectivement, nous ne sommes pas les derniers sur la route, trois phares déchirent le noir suivis d’autant de bécanes qui s’arrêtent en nous apercevant. Deux BMW et une Bonneville.

" Salut, salut, z’êtes en panne ? etc. "

L’un des trois pilotes à qui j’ai expliqué la situation prend rapidement l’affaire en main.

" On va regarder les vis platinée ! C’est où ? C’est là ! Tiens, prends ma lampe et éclaire par là ! Ah ben voilà, regarde, c’est la vis qui tiens la came qui s’est barrée, ça tourne dans le vide ! Attends, je revisse, y a que 2 sens, si c’est pas d’un côté, c’est de l’autre ! Ca y est, ça devrait être bon ! Vas-y essaie ! "

Un coup de kick et ça démarre ! Trop fort le gars, en moins de 5mn, il avait trouvé et réparé. Les 3 motos repartent poignées dans le coin, sont pressés les collègues ! J’essaye de suivre, mais petit à petit, je décroche. Le phare de ma bécane porte à moins de 2 mètres et au moindre virage, je ne vois plus rien.

Un bout droit arrive, je vois les feux des trois bécanes à quelques centaines de mètres devant. C’est bon, c’est tout droit, j’ouvre en grand pour essayer de recoller au trio !

Mais tout à coup surgissent d’autres feux devant moi ! Hein ? Mais c’est quoi çà ?

Merd, merd, merd ! Au milieu de la supposée ligne droite, il y a un passage à niveau et la route fait un S !

Trop tard pour changer de direction, j’arrive tout droit sur un talus qui précède un fossé, debout sur les freins, je n’ai plus qu’à me cramponner !

L’espace d’un 100ème de seconde, j’entrevois le pire, surtout l’engueulade de mes parents à qui je n’ai pas dit que j’emmenais une passagère ! (d'après eux, tout seul la moto, c'est suffisamment dangereux, alors à deux… )

On va tous mourir et se faire engueuler !

(A SUIVRE…)




Chapitre IV
La Ducati fait un bon sur le talus ! L’avant décolle d’un mètre ! Je me cramponne au guidon ! La moto retombe et la roue avant part sur la gauche entraînant l’équipage dans le creux du fossé.

On rebondit sur la selle, on est secoués dans tous les sens, mais je ne lâche pas l'affaire et tiens toujours le guidon !

Enfin, on finit par s’arrêter. Ma passagère est toujours là.

Je respire ! On a été sévèrement secoués mais on n’est même pas tombés !

"Ca va, t’as pas eu trop peur ? Non ? Bon, alors on repart "

Après une rapide inspection, plus de peur que de mal, la Ducati n’a rien. On reprend très prudemment la route, mieux vaut arriver tard que finir doublement refroidis dans un fossé ! A la faible lueur du phare de la Ducat, et à une moyenne insensée de 50km/h nous arrivons à Meymac environ une heure plus tard.

Là, je sais, chers lecteurs, vous allez être énormément déçus. Déjà, vous vous attendiez à une épopée héroïque digne des raids les plus fous au milieu de l'antarctique ou de la Sibérie. Eh non, pas d'aventures au milieu des neiges, pas d'acrobaties sur des routes verglacées, même pas la moindre goutte de pluie. La route était vierge de la moindre précipitation. Ca caillait quand même sévère, mais la route était sèche.

Et une fois arrivés ?

Vous attendez sans doute une anecdote de camping sauvage pas -25°C ? Des histoires de tentes enlevées par le blizzard, des motos enlisées jusqu'au moyeu dans une boue glaciale ? Des motards pleins d'engelures grelottants devant un maigre feu de bois ? Du croustillant, du violent, du coquin, voire même de la séance de mécanique à tâton dans le noir !

Et ben non, désolé, rien de tout ça !

Arrivés à Meymac, même pas tard, enfin, vers 22 heures quand même, nous y retrouvons la bande du MC95, qui est hébergée dans la salle de spectacle municipale. Oui, je sais, vu comme ça, ça parait un peu chochotte, m'enfin moi, j'avais rien demandé ! Et puis, c'était quand même dormir à la dure ! (ben oui, sur du plancher, c'est dur !)

Bref, on discute un peu, je décharge rapidos les quelques bagages, et on se prépare à s’installer sur la scène. On a tiré les rideaux pour éviter les courants d'air, la salle n'est pas chauffée (c'est dur hein ?) Ma passagère part devant, j’ai remarqué qu’en arrivant, elle s’était pas mal rapprochée d’un des motards du club, un gars en 350 Honda. Ils passent par l’escalier qui mène (à l'abri des regards), sur la scène, mais c’est fou le temps qu’ils mettent, z’ont du rater une marche …

Oui, ok, bon, ça va, j’ai compris, je leur laisse quelques minutes… De toute façon, moi, je suis là pour faire de la bécane, hein ! Après tout, le reste n'a aucune importance, j'suis un motard moi ! J'suis pas venu là pour draguer les minettes… Et en plus je suis crevé ! Je déroule le duvet, je me glisse dedans et aussitôt m'endors tout benoîtement…

( A SUIVRE…)



Chapitre V
Le lendemain matin, ça s’agite petit à petit sur la scène et dans la salle où ont dormi quelques dizaines de motards. Juste le temps d’un café et c’est l’heure de la balade par les petites routes du coin. Je récupère ma passagère et on suit le cortège, ça roule pas bien vite. Il fait beau, froid, mais beau, et à part quelques passages enneigés où on roule au pas les deux pieds par terre, la route est sèche !

Eh, j’ai envie d’arsouiller moi ! Je laisse s’éloigner ceux qui sont devant, et après coup de gaz, virage sur l’angle… Je m’amuse à doubler tout ce qui roule jusqu’à ce qu’un des piliers du MC95 me rappelle à l’ordre.

" Bon, t’as fini de rouler n’importe comment ? "

Euh… Oui… Oui…

Faut dire que sur la route très étroite que nous empruntons, c'est 500 mètres de sec, 100 mètres garnis d'un cocktail neige/verglas, puis 50 mètres de mouillé, puis le contraire en vrac et dans le désordre. Mais ce qui est marrant, c'est que comme je roule avec un mégaphone, pot super full barouf, tout le monde se range en entendant mes furieuses accélérations ! (Je le ferais plus, c'est promis !)

Une bonne cinquantaine de kilomètres plus loin, retour à Meymac, un petit casse-croûte vite fait et déjà l’heure du retour, y a des gens qui bossent le lendemain !

J’ai roulé, je suis arrivé, j’ai dormi, j’ai pas vu grand-chose et je repars ! C’est génial les concentres, à chaque fois c’est pareil, c’est bizarre, mais j’aime ça…

Nous reprenons donc la route, cette fois-ci en groupe, nous sommes une petite dizaine de motos du MC95. Il y avait des petits jeunes, enfin, tout jeunes permis (moi j’avais déjà 20 ans et 2 ans de permis, un ancien, quoi !), les jeunes roulaient en 250 Suzuki ou Honda, les plus expérimentés étaient au guidon des grosses bécanes, 350 Ducati, 350 Honda, T500 Suzuki, 600 BMW, ou Bonneville.

Au début je suivais gentiment le mouvement, mais petit à petit sur les petites routes auvergnates, qui remontait le groupe et qui faisait le kéké ? Qui se permettait même de taxer la Bonneville (un must à l’époque), heu, tiens, oui, c’est une bonne question…

Ma Ducati même savamment préparée devait être la moins puissante du lot, mais aussi, même à deux dessus, la plus légère … et… qu’est-ce que j’ai rigolé !

Bref, on s’amusait bien, surtout moi, jusqu’à ce que…

Breuuuuuuu… Pouf ! Tout d’un coup plus rien. La Ducat s’éteint !

(A SUIVRE…)

Chapitre VI
Tout le monde s’arrête, je ne suis pas trop inquiet, dans toute l'équipe, il y aura bien un expert en mécanique. Tout le monde s'approche et se penche sur la malade et là, surprise !

- Mais… Mais… T’as perdu la cuve du carbu !

- Hein ? Non ? C'est possible ça ?

- Ben sur une Ducati, oui !

- Elle ne doit pas être loin, faut la retrouver !

Et tout le monde de remonter à pied la route, de chercher cette foutue cuve !

Une demi-heure après, la disparue n’avait pas été retrouvée. On s’interrogeait.

Faut-il continuer à chercher ? A-t-on une chance de la récupérer ? On n’aurait pas autre chose à faire ?

Mais soudain, l’un d’entre-nous eut une folle idée !

"Les gars, arrêtez-moi tout de suite si je dis des sottises, mais le rôle d’une cuve de carbu, c’est simplement de servir de réservoir, non ? Si on la remplaçait par autre chose, genre un sac en plastique ficelé autour du carbu ? "

L’idée était géniale ! Un sac et un bout de scotch plus tard, la Ducati reprenait allègrement la route, elle faisait bien un drôle de bruit, mais elle roulait !

" Ah, Ah, la gueule des gars du club quand ils vont voir ça ! " Rigolait l’astucieux mécano.

Sauf que les gars du club ne le virent jamais !

A peine une cinquantaine de kilomètres plus loin, la Ducati s’immobilisait à nouveau. Cette fois-ci, c’était trop !

" Bon, y en a marre, tu laisses ta bécane à la station service à côté, ta copine monte sur la 350 Honda, toi sur une Suzuki et on rentre ! "


Epilogue :
Le lendemain, une camionnette affrétée par le club, partait à la recherche des quelques bécanes laissées en route dont, bien sûr, ma Ducati. Et quelques jours plus tard, alors que mon ex-passagère filait le parfait amour avec l’homme à la 350 Honda, moi je comptais mes sous pour remettre en état ma (très) chère bécane, une cuve de carbu et surtout … un embiellage, c'était ça le bruit ! La vie est dure parfois…

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  • 3 weeks later...
  • 7 months later...

bjr

très bien ce récit tchine en parlant de dugatti ,vous avez vu que le fabricant serait interessé par un rapprochement avec audi ?

C’est ce que révèle l’agence de presse allemande dpa, mardi 13 mars. Le constructeur automobile aurait engagé les discussions avec l’Italien.
Le constructeur allemand serait-il prêt à se lancer à nouveau sur le marché de la moto ? Les rumeurs bruissent depuis quelques années déjà dans la presse allemande. Un murmure qui ne devrait faire qu’enfler avec l’information révélée par dpa.
La filiale de Volkswagen dans le haut de gamme discuterait avec le fabricant de motos Ducati, selon les différents sources citées par l’agence de presse.
Détenu depuis 6 ans par le fonds Investindustrial, Ducat ne cache pas sa volonté de trouver un partenaire. Avec Audi, il pourrait trouver un allié de force.

http://www.usinenouvelle.com/article/audi-serait-interesse-par-ducati.N170585

bonne soirée
patrick

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passion3roues a écrit:
bjr

très bien ce récit tchine en parlant de dugatti ,vous avez vu que le fabricant serait interessé par un rapprochement avec audi ?

C’est ce que révèle l’agence de presse allemande dpa, mardi 13 mars. Le constructeur automobile aurait engagé les discussions avec l’Italien.
Le constructeur allemand serait-il prêt à se lancer à nouveau sur le marché de la moto ? Les rumeurs bruissent depuis quelques années déjà dans la presse allemande. Un murmure qui ne devrait faire qu’enfler avec l’information révélée par dpa.
La filiale de Volkswagen dans le haut de gamme discuterait avec le fabricant de motos Ducati, selon les différents sources citées par l’agence de presse.
Détenu depuis 6 ans par le fonds Investindustrial, Ducat ne cache pas sa volonté de trouver un partenaire. Avec Audi, il pourrait trouver un allié de force.

http://www.usinenouvelle.com/article/audi-serait-interesse-par-ducati.N170585

bonne soirée
patrick


On ne peut qu'applaudir si cela se produit. Audi, de Volkswagen AG (=Porsche, Bentley, Bugati, Lamborghini, Seat, Skoda, Scania, Man...et 20% de Suzuki!) est revenu sur la scène avec la refonte de DKW et NSU dans les années 60. Déjà dans les années 50, NSU avait des records du monde en moto à plus de 300km/h!
http://fr.wikipedia.org/wiki/NSU_Motorenwerke_AG
Qui a oublié la Münch Mammut (et ses allures de Diavel Shocked !!!) à moteur Prinz NSU?
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j'ai connu cette belle machine ds les concentres des annees 70 j'ai toujours voulu en posseder une mais a cette epoque la bm que j'ai achetee coutait 87000fb et la munch 500.000fb alors tu comprends pourquoi j'en ai pas eu une mais c'est une superbe bacane j'en ai tjs envie mais elles sont tres rare et la nouvelle est encore hors de prix 86.000 euros moteur de la sierra coswort 2.000 bah fo bien rever meme pas vraimeme pas vraimeme pas vrai

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belzebuth08 a écrit:
j'ai connu cette belle machine ds les concentres des annees 70 j'ai toujours voulu en posseder une mais a cette epoque la bm que j'ai achetee coutait 87000fb et la munch 500.000fb alors tu comprends pourquoi j'en ai pas eu une mais c'est une superbe bacane j'en ai tjs envie mais elles sont tres rare et la nouvelle est encore hors de prix 86.000 euros moteur de la sierra coswort 2.000 bah fo bien rever meme pas vraimeme pas vraimeme pas vrai


Oui, ils ont fait fort avec la Münch. En 66, déjà un 4cyl, une jante à baton, un 4 cames à allure de disque, de 0 à 100 en 4,5s.....pour 350kg! Le moteur TT puis TTs était celui de la Prinz, l'èquivalent NSU à l'époque en rally des Simca 1000 Rally et autres R8 Gordini. J'ai vu ma première aux Elephs en 74, elle était monstrueuse (d'où le nom).
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ok mick 27 moi j'ai vu ma premiere a la concentration de mon club de marcinelle les choucas en 72 j'etait sideré je ne le dirait pas assez une becane monstrueue pour l'epoque c'etait un alleman tres soigneu de sa machine ensuite j'ai revu le gars en hollande a la concentre de swolle et kan j'ai vu depardiue ds son f ilm avec la munch j'ai eu un coup de nostalgie enfin je suis content de causer a vec un fan de cette becane car pour moi c'est une becane exceptionelle en touts points un reve que peut etre je n'aurai jamais bah on verras allez a bientot bye
freddy
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